Sciences fictions
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La Brûlure de mille soleils
Pierre Kast. 1966. Fr. 25 min. Service de la Recherche.
Une invitation à l’utopie et l’amour partagé. D’après les dessins du peintre portugais Eduardo Luiz, un film d’animation de science-fiction de Pierre Kast, monté par Chris Marker et conté par Pierre Vaneck. L’histoire d’un astronaute du futur qui découvre une galaxie inconnue, un monde merveilleux ayant atteint un degré de civilisation remarquable. Et dans ce nouveau monde, un amour naît entre l’explorateur et l’une des étranges créatures qui le peuple. Un amour impossible…
Objets animés
Jacques Brissot. 1960. Fr. 4 min. Coul. DCP. Service de la Recherche.
Sur la musique de Pierre Schaeffer Étude aux sons animés, un essai expérimental tissant vagues et métal avec des objets que le peintre Arman promène sur ses toiles.
Europort Rotterdam
Joris Ivens. 1966. Fr. 20 min. N&b / Coul. DCP. Service de la Recherche.
Le Hollandais volant revient au port après trois siècles. Tout comme le documentariste Joris Ivens retrouve son pays, la Hollande, après trente ans. Europort Rotterdam, l’étrange film de ces étranges retrouvailles. Tout à la fois un reportage documentaire original sur Rotterdam et une œuvre de fiction ayant pour thème le désarroi et l’étrangeté de l’individu face au monde moderne. Avec l’aide de Chris Marker au scénario et d’Yves Montand au commentaire, Ivens marie le réel de scènes quotidiennes, le fantastique et des images d’archives sur la ville pendant la guerre.
Fer chaud
Jacques Brissot. 1960. Fr. 4 min. Coul. DCP. Service de la Recherche.
Recherche visuelle et expérimentation. Jacques Brissot dématérialise les sculptures cybernétiques de Nicolas Schöffer pour les réduire à de fascinants jeux de lumière en mouvement.
La Jetée
Chris Marker. 1967. Fr. 26 min. N&b. DCP. Service de la Recherche.
L’unique film de science-fiction réalisé par Chris Marker et aujourd’hui encore une inépuisable matrice. Une inoubliable dystopie et un chef-d’œuvre tout court. Un film sur le temps, la mémoire et l’amour, composé presque exclusivement d’images photographiques en noir et blanc. Quand le paradoxe temporel se fait poétique, lyrique. La troisième guerre mondiale a éclaté : la radioactivité a pollué l’atmosphère. La vie n’est plus possible que dans les souterrains où les savants cherchent à sauver l’espèce. La seule issue possible pour l’humanité est dans le temps : un trou dans l’avenir et tout peut encore être sauvé.