En prévision du projet de réaménagement des espaces rue du Taur, la bibliothèque de la Cinémathèque de Toulouse est fermée au public jusqu’à la fin des travaux. Nous vous remercions de votre compréhension.

Documents audiovisuels de l’INA - Avril Mai 2019

En complément de la programmation, placés en avant-programme de certaines séances, retrouvez des documents audiovisuels proposés en partenariat par l’INA (Institut national de l’audiovisuel). Interviews, reportages, portraits, promotions… une manière de croiser les sources et les regards sur la programmation. Présentés sur grand écran avant les films, ces documents sont visionnables, par ailleurs, sur le poste de consultation multimédia (PCM) de l’INA et du CNC installé à la bibliothèque de la Cinémathèque.

Jean Rouch à propos de la mise en scène de Chronique d’un été

1961. Jean Guillon. Fr. 2 min. Les Actualités Françaises.
Dans le numéro 23 de l’émission « Les Échos du cinéma », Jean Rouch raconte les techniques audiovisuelles utilisées pour Chronique d’un été, réalisé à Paris avec Edgar Morin. Le film a été tourné avec une nouvelle caméra portative, son synchrone, qui a permis une grande proximité avec les personnages. Considéré comme un pionnier du « cinéma direct », Michel Brault était un des opérateurs de ce film. Jean Rouch évoque la séquence tournée avec Marceline Loridan, où elle portait sur elle le magnétophone qui enregistrait ses paroles.
En avant-programme du programme de courts métrages 1
> Mercredi 10 avril à 19h

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Pour aller plus loin, l’INA propose une sélection de documents que nous vous invitons à visionner sur le PCM (poste de consultation multimédia) de la bibliothèque de la Cinémathèque.

Journal de voyage au Canada : les gens du Québec parlent aux Français – Montréal

1964. Jean-Marie Drot. Fr. 49 min. ORTF.
Premier volet d’un documentaire en trois parties (dans le cadre de l’émission « L’Art et les Hommes ») au cours duquel Jean Marie Drot rend compte de son voyage au Québec. Dans ce premier épisode, il rencontre des Québécois francophones et s’intéresse à l’influence de la culture et de la langue françaises à Montréal. Le commentaire de Jean-Marie Drot sur des images de la ville alterne avec les interviews croisées des personnes rencontrées, notamment des jeunes cinéastes canadiens francophones membres de l’ONF (Office national du film du Canada) comme Claude Jutra, Jacques Godbout, Pierre Patry ou encore Arthur Lamothe.

Journal de voyage au Canada : les gens du Québec parlent aux Français – la route

1964. Jean-Marie Drot. Fr. 52 min. ORTF.
Dans ce second épisode, Jean-Marie Drot rencontre et dialogue successivement avec des habitants de la ville de Québec, de Gaspésie, de l’Isle-aux-Coudres, de Manicouagan et de Chicoutimi. Avec eux, il aborde essentiellement les questions de la francophonie et du séparatisme. Le commentaire du réalisateur sur des images des lieux visités alterne avec les interviews des personnes rencontrées et des extraits des films : Québec USA de Michel Brault et Claude Jutra, et Pour la suite du monde de Pierre Perrault.

En passant par le Québec

1968. Jean-Louis Comolli. Fr. 58 min. ORTF.
Dans le cadre de l’excellente émission « Cinéastes de notre temps », un documentaire consacré aux difficultés du cinéma québécois de la fin des années 1960. Arthur Lamothe, Michel Brault, Gilles Groulx, Claude Jutra et Jean-Pierre Lefebvre, cinéastes rencontrés en août 1967, témoignent de la situation. Le principal problème contre lequel ils se battent est l’assimilation forcée des Québécois, ou Canadiens français, à la culture américaine à cause des conditions politiques, économiques et sociales.

Pierre Perrault : l’action parlée

1968. Jean-Louis Comolli, André Labarthe. Fr. 52 min. ORTF.
Dans la série « Cinéastes de notre temps », un documentaire consacré au cinéaste québécois Pierre Perrault, l’un des représentants du « cinéma direct ». Il revient sur la réalisation des films consacrés aux habitants de l’Isle-aux-Coudres, son approche de la réalité et des gens qu’il met en scène. Il s’exprime également sur la mémoire et le langage. Il parle de la façon dont il suit les protagonistes de ses films, de son attachement profond pour eux mais aussi de l’importance symbolique des voyageurs pour les Québécois.