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Printemps du cinéma israélien

Le mercredi 25 mai 2016

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Le Printemps du cinéma israélien vivra en mai 2016 sa 12e édition. Ce festival, créé par l’association Hébraïca, a vu le jour alors que le cinéma israélien commençait à peine à réaliser les grandes œuvres que nous lui connaissons aujourd’hui.
Lors de sa première édition, seules trois salles l’ont accueilli : la Cinémathèque de Toulouse, l’ABC et le Rex de Blagnac. Dès 2005, d’autres salles se sont ralliées. Aujourd’hui, le Printemps du cinéma israélien est devenu le plus important festival de cinéma israélien en France, en termes de nombre de cinémas, de villes et de durée.
Autre fait remarquable, ce sont les invités. Nous avons ainsi reçu entre autres l’actrice Ronit Elkabetz, le réalisateur de La Fiancée syrienne, Eran Riklis, le président de la fondation du cinéma israélien, Naftali Alter, et, en 2015, le réalisateur de L’Institutrice, Nadav Lapid.
Cette édition propose des nouveautés, tel Wedding Doll de Nitzan Giladli, qui a remporté de très nombreux prix, et des reprises du précédent programme, comme une seconde chance à des films aussi réussis que Fin de vie, Zéro motivation et Self Made.
Le Printemps du cinéma israélien montrera encore un panorama de la complexe société israélienne mais surtout le savoir-faire d’artistes de qualité internationale. Dans leur cinéma, le bon et le beau deviennent aussi intéressants et nous renvoient à nous-mêmes.

L’association Hébraïca

Depuis un demi-siècle, de nombreux films israéliens se caractérisent par la distance critique qu’ils entretiennent avec leur société et ce, sous tous ses aspects : politique, social, économique, idéologique, culturel, institutionnel, religieux, moral, etc. À cette aune, ce cinéma est sans doute l’un des cinémas nationaux les plus contestataires du monde contemporain. La section « Rétrospective » du festival se propose, au fil des ans, de faire retour sur les multiples formes et objets de ces regards acérés portés par des cinéastes, par ailleurs, radicalement différents les uns des autres : ces films ne font pas genre, ces films ne font pas style.

Jean Paul Gorce