Persona

Ingmar Bergman. 1965. SE. 84 min. N&b. DCP. VOSTF.

Je double et double jeu

Laquelle est le double de l’autre ? Et si… Et si Persona était un objet filmique non identifié, une géniale expérimentation physique et mentale inépuisable dans laquelle il faut se laisser couler sans résister ? Dieu est une mygale, et un sexe en érection apparaît furtivement sur le décompte d’une amorce de film. Elisabeth, l’actrice murée dans son silence, et Alma, son infirmière bavarde, sont loin d’avoir livré tous leurs secrets. N’en déplaise à certains, c’est tout aussi bien comme ça.