Innocents (The Dreamers)
Bernardo Bertolucci. 2003. Grande-Bretagne / France / Italie. 116 min. Couleurs. 35 mm. VOSTF.
Le film du jeudi
Matthew, un étudiant américain, rencontre Isabelle et Théo. Pour ces trois-là, Mai 68 se déroulera en chambre avec le cinéma comme aphrodisiaque. Sexe, politique et cinéma. Bertolucci aligne les trois planètes et évoque à sa façon la France en surchauffe du Général, citant plus ou moins subtilement Jean-Luc Godard, Serguei Eisenstein et plein d’autres. Le cinéaste dialogue avec sa passion tout en affirmant son incontestable talent d’esthète. Trente ans après Le Dernier Tango à Paris, Bertolucci fait à nouveau tanguer la ville lumière. Les appartements sont toujours aussi grands, le sexe transgressif et le plaisir immense.
Séance présentée par Antoine de Baecque
La séance sera précédée d’une conférence d’Antoine de Baecque : « Vague de correspondances. La circulation épistolaire entre Rohmer, Godard, Chabrol, Rivette et Truffaut ».
En partenariat avec les Archives départementales de la Haute-Garonne