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Rencontre avec Vladimir Perisic et Clément Schneider

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RETOUR D’ACID



Depuis sa création en 1992, l’ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion) défend inlassablement la création cinématographique indépendante, œuvrant pour une meilleure diffusion des productions qui osent sortir des sentiers battus et rebattus. Sa particularité est d’être une association de cinéastes qui soutiennent d’autres cinéastes (chaque cinéaste est parrainé.e ou marrainé.e par un.e autre cinéaste). Autant dire que le regard est aussi précis qu’exigeant. Et, effectivement, c’est le cinéma contemporain le plus novateur qu’on découvre à son catalogue. Ouvrir une fenêtre à ce cinéma contemporain défendu par l’ACID, c’est ouvrir une fenêtre sur un autre cinéma. Celui-ci n’exclut pas le classique. Au contraire, il s’en nourrit et le nourrit en retour. Il élargit le regard.

En avril : quelques jours en compagnie de Clément Schneider, parrainé pour l’occasion par Vladimir Perisic. Né en 1989, Clément Schneider suit d’abord une classe préparatoire de cinéma à Nantes puis fait un bref passage par l’École Louis Lumière, avant d’entrer à la Fémis en département réalisation. C’est là qu’il profite des possibilités que lui offre l’école pour réaliser le long métrage Études pour un paysage amoureux dans lequel, au XVIIe siècle, six jeunes filles rêvent d’amour. Pour préserver son indépendance et son autonomie de travail, il fonde Les Films d’Argile tout en travaillant pendant un temps comme projectionniste. En 2018, Un violent désir de bonheur, sur la transformation spirituelle d’un jeune moine durant la Révolution française, met en exergue un sujet qui le questionne depuis longtemps : les relations entre le cinéma et l’utopie. Quant à Vladimir Perisic, il poursuit des études de réalisation à la Faculté des Arts dramatique de Belgrade et de littérature moderne à Paris VII avant d’entrer lui aussi à la Fémis, en département réalisation. En 2003, son film de fin d’études Dremano oko, qui raconte l’humiliation subie par un jeune homme à cause des convictions politiques de son père, est parrainé par Chantal Akerman. En 2009, son premier long métrage, le glaçant Ordinary People, qui suit le quotidien d’un groupe d’exécuteurs, est sélectionné à la Semaine de la Critique à Cannes. Puis, en 2014, il participe au film collectif Les Ponts de Sarajevo avec, entre autres, Jean-Luc Godard, Cristi Puiu, Sergei Loznitsa et Angela Schanelec. Son deuxième long métrage, Lost Country, qui raconte l’histoire d’une famille communiste yougoslave, est en cours de préparation.

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Entrée libre dans la limite des places disponibles

jeudi 25 avril 2019, 19h00       Infos pratiques