Une programmation de classiques incontournables de l’histoire du cinéma pour se remettre cinéphiliquement en jambes et débuter la saison sur les chapeaux de roue.
En partenariat avec le Théâtre Sorano":http://theatre-sorano.fr/, à l’occasion du spectacle Chroma d’après le livre éponyme de Derek Jarman, véritable cinéaste-artiste, et jardinier, à découvrir sans attendre. Un cinéaste underground qui a travaillé les marges pour donner quelques-uns des films britanniques les plus singuliers du milieu des années 1970 au début des années 1990. Un cinéma queer punk.
Le cinéma en crise identitaire. Une programmation thématique autour de la question du double. Du dédoublement (de personnalité) des personnages au redoublement (bégaiement du récit) dans la forme narrative. De l’effet miroir d’un sujet cinématographique à la pliure de l’objet cinéma.
Hommage cinématographique à la Révolution bolchevique avec 5 films soviétiques produits en 1927 pour fêter le 10e anniversaire de la révolution – Octobre d’Eisenstein, La Fin de Saint-Pétersbourg de Poudovkine, La Chute de la dynastie des Romanov de Esther Choub et Moscou en octobre de Boris Barnet – et un de 1937 pour les 20 ans : Lénine en octobre. Ou de l’art de la commémoration comme exercice d’écriture et réécriture de l’histoire.
En coproduction avec le festival Cinespaña
Entre une forme de néoréalisme tardif et le cinéma d’exploitation, une plongée dans la délinquance juvénile de l’Espagne post franquiste. Une vague de films subversifs extrêmement populaires pour un genre typiquement espagnol produit entre la fin des années 1970 et le milieu des années 1980. Le cinéma quinqui, ou quand le désir côtoie la mort.
1re édition. Du 3 au 11 novembre
Le festival qui demande à ses invités d’en faire la programmation. Une autre manière de montrer le cinéma. Dans son histoire. Une autre manière de le raconter. À travers des histoires. Cinq invités d’horizons différents plus une archive de cinéma à qui nous avons demandé de construire une entrée en cinéma en une poignée de films. Une entrée dans leur histoire, une entrée comme une histoire. Cette année : Caroline Champetier, Bruno Coulais, Régis Debray, Yannick Haenel, Rémy Julienne et la Cinémathèque suisse.
L’orfèvre du cinéma français. Saillant, tranchant, coupant. Maître du suspense hexagonal avec des films noirs toujours éblouissants, celui que l’on a nommé le Hitchcock français tient aussi de Stroheim par sa noirceur et sa cruauté. Un cinéaste hors catégorie qui a donné quelques-uns des classiques du cinéma construits selon d’implacables mécaniques.
Hommage à la doyenne du cinéma français. 10 films pour fêter les 100 ans de Danielle Darrieux, éternelle Madame de… 80 ans de carrière, plus de cent films, elle a traversé tout le cinéma français (et international) depuis les années 1930. Elle a tourné avec les plus grands, de Decoin, Autant-Lara, Ophuls à Chabrol, Demy et Vecchiali. Plus qu’un symbole, une icône.
Dans le cadre de l’Année France-Colombie
Un voyage à travers le cinéma colombien avec quatre cinéastes, César Acevedo, Ciro Guerra, Franco Lolli et Nicolás Rincón Gille, qui viendront nous présenter un de leurs films et un autre de leur choix appartenant à l’histoire du cinéma colombien.
Un des plus grands cinéastes de tous les temps et une référence incontournable de toute cinéphilie. Tant par ses films que par ses théories, notamment du montage, Sergueï M. Eisenstein a complètement modifié le cinéma. Réalisant ce qui jusqu’alors n’était que pressenti, un cinéma pur, art total, son influence aura été considérable. Et elle l’est toujours.
Le plus important de ceux que l’on appelle trop vite les petits maîtres de Hollywood. Sec, direct, sans fioriture, Fuller est un raconteur d’histoires hors pair. Rangé dans la catégorie cinéaste de série B, son cinéma se passe de gros budgets tant il fourmille d’idées. Godard ne s’y était pas trompé en lui demandant sa définition du cinéma dans Pierrot le fou. Amour, haine, violence, action, mort, en un mot émotion.
19e édition. Du 9 au 17 février
Extrême Cinéma – le festival change de dates, mais pas de peau, trop heureux de se triturer l’acné. Refusant les étiquettes, indéfini, ou pas tout à fait fini, comme un ado qui cherche son identité, le seul festival qui ne vous passe pas de la pommade et qui préférera toujours aux goûts du jour les mauvais goûts d’hier.
En partenariat avec les Cahiers du cinéma
Partir de Bazin, des films à partir desquels il a écrit ses textes fondateurs et poser la question à la rédaction actuelle des Cahiers du cinéma qui y répondra en films et en chair et en os. Qu’est-ce que le cinéma aujourd’hui ? Y a-t-il encore du Bazin dans le cinéma contemporain ? Mettre en regard les films baziniens et ceux choisis par la rédaction des “Cahiers du cinéma”. Et glisser de “Qu’est-ce que le cinéma ? ” à “Où est le cinéma aujourd’hui ? ”.
En sa présence
Retour sur l’une des figures emblématiques d’un cinéma de la conscience, qui s’est imposée dans les années 1970. Un cinéma tant de la contestation que de la dénonciation des totalitarismes, tous les totalitarismes. Z, L’Aveu, État de siège, Missing, La Main droite du diable, Mad City, Amen… autant de titres qui sont, depuis, des références culturelles indispensables.
Cela n’aura échappé à personne, en mai ce sera les cinquante ans de Mai 68. Le cinéma se posait alors beaucoup de questions à commencer par sa place dans la société. D’un côté, il se voulait une arme militante. En dehors des circuits officiels. De l’autre, il se voulait pur. Hors des circuits commerciaux. Mise en regard de deux courant nés avec 68 : le cinéma militant (avec les groupes Medvedkine, Dziga Vertov, Cinéluttes, Le Grain de sable…) et le groupe Zanzibar (Jackie Raynal, Philippe Garrel, Serge Bard, Pierre Clementi…). Au final, deux courants alternatifs et underground. Militer avec le cinéma et militer pour le cinéma. Au départ tout les oppose. Et pourtant… Pour une éthique et une esthétique du cinéma.
du 13 au 18 avril 2018
10e édition du festival de cinéma dédié au jeune public sur Toulouse et sa couronne. Après l’avoir rejoint en 2017, la Cinémathèque de Toulouse retrouvera le festival Cinéminots en 2018, toujours en partenariat avec les salles de l’ABC (Toulouse), L’Autan (Ramonville), MJC Ciné 113 (Castanet) et Studio 7 (Auzielle). Un temps fort pour les jeunes cinéphiles qui se verront proposer des séances, ateliers et animations sur cinq jours.
En sa présence
Un regard sur la société des hommes comme elle va. Et le cinéma pour le transfigurer. Humaniste, généreux, porté par un burlesque aussi déjanté que mélancolique, le cinéma de Kaurismaki est espoir. Un cinéma de la dignité. Celle des exclus, des laissés-pour-compte, des marginaux, des désaxés. Un cinéma qui fait du bien au cœur. Et aux yeux.
À la fois un parrain et l’éternel outsider du Nouvel Hollywood. De la génération des Scorsese, Lucas, Spielberg…, il est de ceux qui ont profondément marqué le cinéma américain, mais aussi de ceux qui ont moins bien réussi, passant d’immenses succès à la ruine totale et ainsi de suite, recouvrant sa totale indépendance ou obligé d’accepter des films de commande. Du parrain du cinéma qu’il a été dans les 70’s à l’outsider qu’il est devenu, retour sur une carrière qui nous parle aussi de l’évolution du cinéma américain de ces quarante dernières années.
14e édition. Du 6 juillet au 25 août
Pour vivre le cinéma “autrement”, la cour de la Cinémathèque de Toulouse se transforme chaque été en salle de cinéma à ciel ouvert. Le festival Cinéma en plein air est devenu l’un des temps forts de la saison de la Cinémathèque et de la vie culturelle toulousaine. Durant sept semaines, une quarantaine de grands films de l’histoire du cinéma défileront sur l’écran installé sur la façade du bâtiment
Septembre-décembre
Maximonstres et mini-moi !
Janvier-mars
La fête au village
Mai-juin
Australie
Septembre-octobre
Raconte-moi un film
Novembre-décembre
Danielle Darrieux
Janvier-février
Les stars jouent leur vie (photos de promotion de la MGM)
Mars-avril
30 ans de Cinélatino
Mai-juin
Francis Ford Coppola
Juillet-août
Aventures maritimes