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Jean Dréville. 1947. France. 105 min. Noir & blanc. 35 mm.
Le cinéma policier français (partie 1)
Voici la distribution : Ismora… Louis Jouvet. Dupon… Louis Jouvet. Le Duc De Niolles… Louis Jouvet. Le déménageur… Louis Jouvet. Le Norvégien… Louis Jouvet. Cinq personnages, un seul acteur. L’histoire : un cambrioleur, as du déguisement, échappe à la police qui finalement ceinture un modeste employé de commerce, sosie du malfaiteur. Bien évidemment, les deux s’associent pour le meilleur. Le show Jouvet au sud, au nord, à l’est et à l’ouest. Dès lors on se dit que même Jean Dréville aura du mal à imposer sa patte. Mais ce serait mal connaître ce cinéaste rodé à toutes les situations. Jouvet prouve, sur les dialogues piquants d’Henri Jeanson, qu’il est un acteur polymorphe exceptionnel alors que Dréville traite avec subtilité le thème du double, du triple et du quintuple. La comédie policière en sort grandit et le spectateur heureux.