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Gorge profonde (Deep Throat) – Vagina Superstar

Gerard Damiano. 1972. USA. 61 min. Coul. 35 mm. VF.


Extrême Cinéma 2016



Parce qu’il faut bien commencer quelque part. En 1972, le mythique Gorge profonde est donc le deuxième film à caractère pornographique à sortir sur le territoire américain juste après Derrière la porte verte. Si l’argument est saugrenu, une jeune femme découvre que son clitoris se trouve au fond de sa gorge, l’humour et la légèreté sont bel et bien là. Décomplexé, terriblement amusant, porté par deux interprètes complices (Linda Lovelace et Harry Reems), Gorge profonde se payait même le luxe de parodier un célèbre jingle d’époque de la marque Coca-Cola. D’ailleurs, si on chantait ? Avec le bien-nommé Sexe qui chante. Une comédie grivoise dont le titre résume assez bien les intentions de cet indispensable du 7e Art. Une jeune coiffeuse, Penny, découvre que son sexe est non seulement capable de s’exprimer mais aussi de pousser la chansonnette. Virginia, c’est le nom de l’organe, groove comme personne. Les numéros musicaux, plutôt bien balancés d’ailleurs, s’enchaînent et Virginia accède à la célébrité, apposant même son empreinte sur le fameux Hollywood Boulevard aux côtés des plus grandes stars. Solitude, gestion de la célébrité, séparation du corps et de l’esprit, Le Sexe qui chante n’est peut-être pas aussi potache qu’il n’y paraît.

Voir aussi Le Sexe qui chante

vendredi 04 novembre 2016, 22h30       Infos pratiques - Vente en ligne