Sourires d’une nuit d’été (Sommarnattens leende)
Ingmar Bergman. 1955. Suède. 108 min. N&b. DCP. VOSTF.
L’amour, ses affres et ses beautés. Un Bergman inspiré de Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare et de La Ronde d’Edmond Rostand. Des épouses insatisfaites, des anciennes maîtresses, des confidentes, des maris ridicules, des militaires orgueilleux et un vin aphrodisiaque distribué par une grand-mère lubrique. De conquêtes en reconquêtes, un virevoltant marivaudage, une petite ode au libertinage fantaisiste et débridée où le plus suédois des metteurs en scène s’amuse des mœurs d’une certaine bourgeoisie. Très étrangement, le film qui révéla Bergman à la presse et au public international.